Souvent, les envies de sucre s’expliquent par des apports insuffisants en protéines. Que ce soit sous forme de protéines animales (produits laitiers, viande, poisson, œufs) ou végétales (tofu, quinoa, son d’avoine, graines de chia, etc.), assurez-vous d’en consommer au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. Pour manger parfaitement équilibré, associez-y à chaque fois un peu de sucres lents (féculents, légumineuses), des légumes et/ou des fruits. Sans oublier l’indispensable apport en matières grasses, en privilégiant celles d’origine végétale (huile d’olive pour la cuisson, huile de colza pour l’assaisonnement).
Les « becs sucrés » ont tout intérêt à toujours avoir un paquet de chewing-gum sans sucre à portée de main. La simple expérience sensorielle offerte par la mastication a un effet coupe-faim. Plus étonnant, une étude australienne menée en 2008 a montré que mastiquer cette friandise avait un véritable impact sur la diminution du taux de stress dans l’organisme. Or les pics de stress vont souvent de pair avec les envies de gâteaux et de bonbons !
D’origines chimiques (aspartam, xylitol, sorbitol, etc.) ou naturelles (stevia), les édulcorants permettent de sucrer sans apport calorique supplémentaire. Ils peuvent être intéressants quand il s’agit de mettre une sucrette dans son café ou boire de temps en temps un soda light. Mais attention à ne pas en abuser ! Consommés en grandes quantités, ils peuvent irriter l’intestin et entretiennent le goût pour le sucré.