Le sodium, principal composant du sel, joue un rôle essentiel : il régule les transferts d’eau entre les cellules, participe à la transmission nerveuse, à la contraction musculaire, ainsi qu’à l'assimilation de certains minéraux et oligoéléments. Ne pouvant pas être stocké dans l'organisme, il doit être apporté quotidiennement par l’alimentation. Cependant, lorsqu’il est consommé en excès, il augmente les risques de nombreuses pathologies comme l’hypertension, l’ostéoporose, les cancers digestifs ou encore l’insuffisance rénale.
Vous avez tendance à avoir la main lourde sur le sel ? « Il n’est jamais trop tard pour réadapter progressivement votre palais », rassure le spécialiste. « Première étape : ne plus poser de salière sur la table. Au moment de la cuisson, pour moins saler, ajoutez des épices, des herbes aromatiques ». Ainsi, à l’heure de l’apéritif, vous pouvez concocter une délicieuse focaccia au thym et au romarin. Dernière précaution : pensez à remplacer les traditionnels biscuits extrêmement salés par des fruits secs type pistaches, noix de cajou, cacahuètes… non salés.
Il est conseillé de saler la viande avant de la cuire, en la massant pour faire pénétrer le sel. Elle garde ainsi tout son suc et reste bien juteuse. À l’inverse, on poivre dans l’assiette, sinon le poivre brûle à la cuisson.