C’est vrai, les fruits secs sont particulièrement caloriques, que ce soit les fruits déshydratés (raisin, banane, abricot, figue, etc.) ou les oléagineux (amande, pistache, noisette, noix de cajou, etc.). Pourtant, il serait dommage de bouder ces concentrés de bienfaits nutritionnels. À condition de ne pas manger tout le paquet, votre balance n’y verra que du feu et votre organisme profitera de toutes leurs propriétés. Riches en fer, en potassium et en magnésium, ils vous aideront à lutter contre la fatigue, physique comme intellectuelle, et contre les petits coups de blues.
Pour éviter coups de barre et fringales qui poussent malheureusement plus facilement vers des biscuits que vers une pomme, il est indispensable de manger des féculents matin, midi et soir. Bien entendu, il ne s’agit pas de mettre de la baguette, de la purée et des pâtes carbonara à tous les menus ! Mais de varier les plaisirs afin de profiter de toutes les vertus insoupçonnées de féculents parfois oubliés. Ainsi, le quinoa apporte du fer, surtout s’il est associé au cours du même repas à des légumineuses type lentilles, pois chiche, pois cassés et haricots blancs. Ces féculents sont particulièrement intéressants car ils sont riches en fibres, tout comme les pâtes et le riz semi-complets, nutritionnellement plus intéressants que les pâtes et le riz blancs.
Quand les températures chutent, il est naturel d’avoir envie de plats plus consistants. Mais gare à la prise de poids ! La solution ? Pour les préparations en sauce, ne faites pas revenir la viande dans du beurre ou de l’huile, mais faites-la cuire au court-bouillon. Pour la sauce, remplacez le roux (base de sauce traditionnelle avec farine et beurre) par de la maïzena. Enfin, choisissez systématiquement de la crème fraîche à 15 % de matière grasse. Et dans les gratins de pommes de terre, substituez la moitié des féculents par des légumes type courgettes.