Dites oui au porteur, non au trotteur
Sans faire de forcing, profitez d’un moment où il esquisse quelques pas en s’appuyant au canapé et mettez-vous à un mètre de lui en lui ouvrant grand vos bras. L’envie de s’y blottir va le motiver. Ou tendez-lui un jouet pour qu’il essaie de l’attraper. Oubliez les youpalas et autres trotteurs, ils n’ont jamais favorisé la marche, au contraire ! Bébé étant quasiment assis dedans et passant son temps à frôler le sol du bout des orteils, il ne fait pas travailler les bons muscles. Proposez-lui plutôt un jouet porteur bien stable et équipé d’une barre sur laquelle il pourra s’appuyer. Laissez aussi à sa disposition des chaises et des tabourets qu’il poussera à travers le salon.
Laissez-le pieds nus
Dehors, il va maintenant falloir lui faire porter des chaussures, de préférence en cuir souple, avec des lacets pour un meilleur maintien et un avant-pied suffisamment large pour laisser une bonne liberté de mouvement à ses orteils. Mais à l’intérieur, laissez-le aussi souvent que possible évoluer pieds nus, ou à la rigueur en chaussettes antidérapantes. C’est la meilleure façon pour lui d’acquérir le sens de l’équilibre et de muscler sa voûte plantaire.
Sécurisez la maison
Si ce n’est pas encore fait, le moment est venu de sécuriser la maison. En priorité, assurez-vous que l’alcool, les médicaments, les objets tranchants et les produits ménagers sont hors de portée. Faites aussi en sorte que votre enfant ne puisse jamais ouvrir une fenêtre, au besoin en équipant celle-ci du matériel adéquat. Enfin, si vous habitez une maison à étage, installez une barrière en bas et en haut des escaliers. Équipez les prises électriques de caches. Vous avez une table aux angles particulièrement saillants ? Pensez à les protéger. D’une manière générale, pour repérer les éventuels dangers, observez votre environnement à hauteur d’enfant.
Ne le pressez pas
Certains enfants se lancent dès 9 mois et traversent la maison à toute allure. D’autres continuent de se déplacer à quatre pattes bien après leur premier anniversaire. Comme toujours en matière de développement, rien ne presse, inutile de le comparer aux autres enfants du même âge ou de forcer les choses. Avant 18 mois, il n’y a aucune raison de s’inquiéter.