Le vrai prix des bonnes choses
Des sanglots sans raison
Chez beaucoup de nourrissons, alors qu’ils n’ont ni faim ni mal, la tombée de la nuit semble provoquer une véritable montée d’angoisse. Cela peut durer plusieurs dizaines de minutes. Ils sanglotent désespérément, crient… Le plus frustrant, c’est que chaque tentative d’apaisement semble renforcer leur détresse.
Pleurer pour évacuer les tensions
Ces pleurs caractéristiques correspondent à une « dysrythmie du soir ». Bébé a du mal à se calmer car il a littéralement emballé son système d’éveil. La très légère élévation de sa température montre d’ailleurs bien qu’il est en phase d’hyperactivité, ce qui signifie que son organisme commence à fonctionner par cycles et à percevoir l’alternance jour/nuit. Autre consolation, ces pleurs de décharge lui sont utiles car ils lui permettent d’évacuer ses tensions journalières. Bonne nouvelle, ils iront en s’atténuant pour disparaître vers le 4e mois.
Massage, bain, peau à peau pour calmer bébé
Même si ces pleurs sont difficiles à vivre, l’objectif n’est pas de les faire cesser à tout prix, mais d’accompagner bébé, de l’autoriser en quelque sorte à décharger ses tensions tout en sentant votre présence réconfortante. Il n’y a pas de recette. Le comportement à adopter dépend du tempérament de votre enfant. À force de l’observer et d’essayer différentes choses, vous allez finir par savoir ce qui lui convient le mieux. Certains trouvent un réel apaisement en prenant un bain, d’autres en se faisant masser, ou en étant posés sur votre poitrine, peau contre peau. Certains bébés préféreront être dans leur transat, simplement rassurés par votre main posée sur leur ventre, voire uniquement par votre voix réconfortante.
S’autoriser à passer le relais
Même s’il n’y a pas de raison, difficile de ne pas culpabiliser devant ce petit bébé inconsolable. On a alors vite fait de lui transmettre notre angoisse, ce qui ne fait qu’aggraver son état d’agitation extrême. Quand on est vraiment à bout, mieux vaut alors le confier à son partenaire, demander à mamie, à papy ou à des amis de passer une heure pour prendre le relais. Surtout, il faut s’autoriser à aller faire un tour à pied ou à prendre un bon bain, histoire de décompresser.