Inutile de sauter des repas en espérant ainsi réduire le nombre de calories ingérées ! Les restrictions alimentaires installent un mécanisme de frustration et de compensation qui incite l’organisme à stocker davantage au repas suivant. De la même façon, inutile de vous obliger à vous contenter d’une salade verte, œufs durs ou blancs de poulet si vous avez faim. Les risques de grignotage une ou deux heures après sont élevés. « Mieux vaut essayer de faire des repas structurés, en gardant l’idée d’une entrée type crudités, d’un plat principal contenant des protéines et des légumes, mais aussi un féculent ou une légumineuse, et un dessert sous forme de fruit ou de yaourt », recommande le spécialiste.
La notion de plaisir fait partie intégrante de l’alimentation. Pas question donc de culpabiliser si vous faites une soirée pizzas avec des amis ou dégustez un délicieux gâteau. « Au contraire, faites ces écarts en conscience pour en profiter pleinement. En revanche, laissez passer 2 ou 3 jours avant de succomber à nouveau, le temps que votre organisme gomme le précédent écart », explique le Dr Nys.
Manger sans autre activité : ne pas se laisser distraire par de la lecture ou une émission télévisée permet d’être plus attentif au plaisir procuré par les premières bouchées, puis aux signaux de satiété.
Se détendre avant le repas: bien souvent, l’anxiété incite à manger, même sans faim.
Poser ses couverts toutes les trois bouchées : c’est le plus simple moyen de s’obliger à manger plus lentement et ainsi d’être plus réceptifs aux signaux du rassasiement.