Le vrai prix des bonnes choses
1/ Ralentissez le rythme
Dans l’heure qui précède le coucher, ne le laissez pas regarder la télé ou une tablette. Évitez les parties de cache-cache endiablées voire les jeux de société qui stimulent trop l’esprit de compétition. L’excitation risque d’être à son comble avant d’éteindre la lumière. Préférer un puzzle ou du dessin avant la lecture du soir.
2/ Aidez-le à se détendre
Le bain a un effet apaisant sur beaucoup d’enfants. Pensez aussi aux effets relaxants d’un petit massage. Pourquoi ne pas l’initier à des exercices de respiration tout simple mais redoutablement efficaces ? Il suffit de lui proposer de respirer doucement et profondément, comme s’il gonflait un ballon dans son ventre, tout en repensant à un bon moment de sa journée.
3/ Cadrez son rituel de coucher
L’affection et l’attention que vous allez lui donner en lui lisant une histoire ou en bavardant avec lui avant de le quitter pour la nuit vont l’aider à s’endormir sereinement. Cependant, si vous cédez systématiquement quand il réclame un bisou supplémentaire ou si le rituel s’éternise, il perd son pouvoir apaisant. Mieux vaut poser un cadre bienveillant et concret. Inutile de lui dire que vous éteindrez dans 30 minutes, il n’a encore aucune notion des durées. Expliquez-lui plutôt qu’après le brossage des dents, vous lirez deux histoires, direz bonne nuit à ses peluches s’il le souhaite et qu’il faudra ensuite faire dodo.
4/ Chassez ses peurs
Peut-être craint-il réellement les monstres qu’il soupçonne de se cacher dans les recoins de sa chambre ? À 3-4 ans, la peur de l’obscurité et des bruits nocturnes correspond à une phase normale de son développement. Pour le rassurer, n’hésitez pas à regarder sous son lit avec lui, à ouvrir ses placards. Vous pouvez aussi lui proposer de lui installer une petite veilleuse ou de laisser sa porte entrebâillée. Sans oublier les histoires de loups et de sorcières qui font peur avant de s’endormir : elles lui permettent de se libérer de ses angoisses en frissonnant dans vos bras rassurants.
5/ Dédramatisez ses cauchemars
S’il redoute les mauvais rêves, bien trop réalistes à son goût, proposez-lui de les dessiner ou de vous les raconter pour que vous les notiez. Puis invitez-le à enfermer la feuille dans une « boîte à peurs » ou de la déchirer en mille morceaux.
La bonne formulation au moment du coucher
Il préférera entendre « Après les dents et l’histoire, il sera l’heure de dormir » à « Maintenant tu vas te coucher ! ». Ou « Je compte jusqu’à dix et je te retrouve dans ton lit » plutôt que « Maman va te mettre au lit ». Surtout, ne le menacez jamais d’aller au lit en guise de punition.