Le chocolat est un aliment composé de cacao et de beurre de cacao, auxquels on ajoute du sucre dans des proportions variables. Ses premières traces remontent à plus de 7 000 ans, en Amazonie, où le terme cacao signifiait « nourriture des dieux ». « Longtemps, il a été réservé à une certaine élite. Aujourd’hui, il s’est démocratisé, mais il garde un petit côté exotique. S’il a autant de succès, c’est notamment parce qu’il stimule nos cinq sens : c’est beau à regarder, ça sent bon, ça craque quand on le casse, ça peut fondre entre les doigts, ça se déguste », explique Christiane Tixier, pharmacienne, chocolatologue, auteure de « Le chocolat. Cet aliment qui vous veut du bien » (Éditions Eyrolles).
Pas de doute, le chocolat est la star des aliments-réconfort, celui pour lequel on craque facilement quand on un coup de fatigue ou de blues. « C’est un produit-refuge, car il allie du gras et du sucre, une association que l’on connaissait déjà in utero via le liquide amniotique. Par ailleurs, il active la sécrétion d’endomorphines et de sérotonine, qui favorisent le bien-être. Zéro risque d’accoutumance toutefois : le chocolat ne provoque pas d’addiction, puisqu’il n’y a pas besoin d’augmenter les doses pour maintenir le niveau de plaisir. De toute façon, avec 500 calories pour 100 g, on sature spontanément à un moment », explique la spécialiste.
Pourquoi cantonner le chocolat à la préparation de desserts ? Il se marie très bien avec le foie gras ou le boudin blanc. Dans les recettes avec de la sauce au vin, le chocolat équilibre parfaitement le côté astringent du vin.